Les Expositions

Claude Nori

La Géométrie du bonheur

Né à Toulouse en 1949, il se destine à devenir réalisateur de films mais découvre la photographie grâce à son ami Patrick Chapuis :
« Je comprends très vite les potentialités expressives de la photographie et surtout la liberté et la légèreté qu’elle propose, de partir tout de suite à la découverte des autres, du monde et de soi-même. Quelques jours, enfermé dans le laboratoire improvisé de mon copain chez ses grands-parents, je suis pris par les mystères du révélateur, les manipulations créatrices à mains nues et je commence à penser noir et blanc. Un Canon d’occasion fera l’affaire… »
En 1976, il sort son premier ouvrage photographique Lunettes, préfacé par Agnès Varda. Il expose ensuite dans les festivals du monde entier.
Très actif, il fonde également la revue Caméra International et les éditions Contrejour. Il rédige également Le Manifeste Photobiographique qui secoue les valeurs académiques de « la belle image pour la belle image » et ouvre la voie à une discussion entre photographes. Il s’installe ensuite à Biarritz où il fonde et dirige le festival Terre d’Images de 1999 à 2005.

Il exposera à partir de mi-janvier une partie de ses photographies dans le Grand couloir du cinéma Le Régent.

 

ALAIN ALQUIER



Alain Alquier réalise sa première exposition à l’âge de 16 ans, après avoir suivi un cursus à l’école des Beaux-Arts de Toulouse. Travaillant au départ comme photographe pour gagner sa vie, Alain Alquier s’est toujours vu comme un artiste peintre.

C’est après avoir photographié pendant plus de trente ans le cep de vigne, qu’Alain Alquier est frappé par sa beauté en plein hiver. La symbolique de cette plante lui a permis alors de développer sa peinture et sa série : Bois de Vie.

Préparant sa toile en coton très brut avec un mélange dont lui seul a le secret, il fabrique lui-même ses peintures avec des pigments et principalement deux liants, s’interdisant certaines couleurs.

Alain alquier exposera ses toiles de la série Bois de vie dans la Galerie Éphémère.

« J’ai lu qu’en sumérien, cette langue ancienne, la vigne était nommée le bois de vie. Ce titre m’a plu car il correspond bien à ce que je voulais faire. La vigne monte et les corps tombent. La circulaire de la vie et de la mort, le retour à la terre.  »