Nicolas Philibert

Portrait

On doit à Nicolas Philibert d’avoir réconcilié le grand public avec le cinéma documentaire, sans rien lâcher de son art et sans la moindre concession. Film après film, il met en lumière le quotidien et ce qui en constitue les joies, les peines, la grandeur et les petits riens, construisant une œuvre à l’écart des sentiers battus qui allie confrontation au réel, poésie, humour et engagement. Du Pays des sourds à Être et avoir, qui connut un immense succès en France et dans le monde entier, de La Moindre des choses, tourné à la clinique psychiatrique de La Borde, à De chaque instant, sans oublier Retour en Normandie, Nénette ou La Maison de la radio, il apparaît que plus on entre dans ses films et plus devient perceptible ce qui unit le cinéaste à ses protagonistes, quelque chose comme la recherche d’une humanité commune, malgré les différences qui les séparent.

Sorti en salles en 1990, La Ville Louvre marquera l’Histoire du film d’art, car c’est bien la première fois qu’un grand musée a accepté de dévoiler ses coulisses à une équipe de cinéma. Dans ce film aux accents souvent burlesques, tourné à un moment clé de son histoire, Nicolas Philibert nous invite à partager le quotidien de ceux qui y travaillent. Nicolas Philibert sera présent aux Rencontres du film d’art pour échanger avec le public autour de ce film référence.

 

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