André S. Labarthe, rencontre du 28 janvier 2017

Portrait

Cinéaste et essayiste, André S. Labarthe débute sa carrière dans les années cinquante comme critique aux Cahiers du Cinéma, aux côtés notamment d’André Bazin.
En 1964, il devient réalisateur et producteur de la série « Cinéastes de notre temps » avec laquelle il entame un voyage à travers l’histoire du cinéma. Touche à tout, ses écrits et ses films font se rencontrer les arts : cinéma, peinture, danse, littérature y dialoguent dans toute leur richesse et leur diversité.
Après plus d’une vingtaine de portraits de cinéastes et une reconnaissance mondiale de son travail, il laisse une somme considérable de documents. Ce travail permettra de conforter le cinéma dans sa place et les cinéastes dans leur rôle d’auteur à part entière.
Il se tourne ensuite vers d’autres champs artistiques. Avec la méthode qui le caractérise, il réalise une série de films sur la danse, entre 1984 et 1993, art alors peu filmé.
À ce titre le film Solo sur Carolyn Carlson est très représentatif de sa réflexion du moment : comment appréhender avec la caméra le spectacle de danse, cadré par une scène, ou comment filmer l’art chorégraphique ?
À ce film succèderont cinq autres sur Sylvie Guillem, William Forsythe, Patrick Dupond, John Neumeier et Ushio Amagatsu.
Une troisième période de sa filmographie est entamée à la fin des années 1990 avec plusieurs films sur des écrivains. Et ces questions passionnantes : comment filmer la littérature ? Le cinéma peut-il rendre compte de l’acte de création littéraire ? Le langage cinématographique peut-il converser avec les mots ?
Vous découvrirez donc le film consacré à Georges Bataille, figure avant-gardiste, souvent rapproché du courant surréaliste, mais dont l’oeuvre est libre de toute appartenance.
Nous vous invitons ainsi à une soirée autour de la danse et de la littérature.

La soirée

Lors de cette rencontre, André S. Labarthe vous propose deux de ses films :

 

Carolyn Carlson, solo

Avec la méthode qui le caractérise, André S. Labarthe réalise une série de films sur la danse, entre 1984 et 1993, art alors peu filmé.
À ce titre le film Solo sur Carolyn Carlson est très représentatif de sa réflexion du moment : comment appréhender avec la caméra le spectacle de danse, cadré par une scène, ou comment filmer l’art chorégraphique ?
À ce film succèderont cinq autres sur Sylvie Guillem, William Forsythe, Patrick Dupond, John Neumeier et Ushio Amagatsu.

 

Bataille, à perte de vue
Une troisième période de sa filmographie est entamée à la fin des années 1990 avec plusieurs films sur des écrivains. Et ces questions passionnantes : comment filmer la littérature ? Le cinéma peut-il rendre compte de l’acte de création littéraire ? Le langage cinématographique peut-il converser avec les mots ?
Vous découvrirez donc le film consacré à Georges Bataille, figure avant-gardiste, souvent rapproché du courant surréaliste, mais dont l’oeuvre est libre de toute appartenance.
Nous vous invitons ainsi à une soirée autour de la danse, art en mouvement par excellence et de la littérature dont l’oeuvre est fixée dans l’espace et le temps.

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